mercredi 15 janvier 2014

marguerite duras, la vie tranquille


     "Avant moi, il n'y avait rien à ma place. Maintenant il y a moi à la place de rien.../... Voilà. Me voilà là. Je m'étire. Il fait beau. Je suis une farine au soleil."

     "Alors il ne faut plus troubler ces lentes flammes droites, il ne faut pas dire un mot qui voudrait dire qu'on a le moindre avis sur quoi que ce soit. Il faut se remettre à neuf dans l'ignorance."

     "Chaque jour, je pourrais mourir mais jamais je ne meurs. Chaque jour, je crois en savoir d'avantage qu'hier, juste de quoi mourir. J'oublie qu'hier c'était la même chose. Jamais je ne meurs." 

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